
ON EN PARLE SUR LA TOILE
Nicolas Jules
Les douze oiseaux de Nicolas Jules
4 janvier 2021
Voilà maintenant un bon mois que le dernier album du dandy dadaïste, du petit prince de la chanson française, du trait d'union entre Fersen et Gainsbourg ...
Enfin, le dernier album de Nicolas Jules quoi, est dans les bacs !
Ah non pas dans les bacs, c'est vrai, il n'est disponible que sur Bandcamp et uniquement en physique .
Moi qui me faisais une joie (et je n'étais pas la seule je le sais !) de découvrir les douze oiseaux au saut du lit en buvant mon café au lait ... Eh ben non, avec Nicolas Jules ça ne se passe pas comme ça, il faut attendre, attendre, attendre ...
J'allais dire comme au moyen âge, mais même pas !
Au moyen âge, moi, j'allais chez mon disquaire le jour J et je lui faisais sortir mon disque des cartons !
Là, je ne pouvais qu'attendre le bon vouloir de la poste, et elle en a bien profité !
Les gars si vous voulez du numérique le jour de la sortie d'un album, il vaut mieux être fan de Jul et Gims (humour, hein !) je vous le dis !
Bref j'ai attendu ... Mais pas pour rien !
Superbe, cet album !
Mais bon, comme là où d'autres retrouvent Tom Waits, Bertrand Belin (?!) ou Johnny Cash, moi j'entends Yves Duteil ou Tino de Castelnau, je ne vais pas trop m'étendre sur mon ressenti et je vais piocher chez certains "auditeurs" ce que j'aurais pu écrire si j'avais su.
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"Il aurait pu s'appeler "Douze pépites dans un océan d'eau tiède" ou "Douze mignardises dans un buffet de salade de riz" ou "Douze doigts d'honneur au nez et à la barbe de tout ce qui t'ennuie profondément ". Mais Nicolas Jules a préféré l'appeler " Douze oiseaux dans la forêt de pylônes électriques ".
Et grand bien lui en a pris."
Il y a par là de la bluette amoureuse servie par d'étranges sonorités qui viennent habiller des musiques au moins aussi bien ficelées que la poésie de ses textes.
Il y a par ici des guitares qui ronflent et des collages sonores qui virevoltent autour de mots doucement amers."
Zeuhl

"Ne pas se fier aux regards hagards des volatiles en couverture... Leurs cernes ne sont qu’un miroir aux alouettes, nous entraînant bien loin de la vérité !
Un conseil, laissez votre platine manger le nouveau disque de Nicolas...
Moi, il me donne envie de rejoindre la nichée, partager le même pylône électrique et me glisser entre leurs plumes pour y passer l’hiver bien au chaud."
Romi
"Parce que Nicolas Jules rêve de réaliser un enlèvement avec consentement et fait des colliers avec ses poèmes (« Les nouilles »). Parce qu’il y a une petite ambiance far west pour une promenade « Au bord de l’écluse », là où « les poissons nagent avec les mégots ». Parce que l’humour incongru de Nicolas Jules surgit au milieu de sa poésie comme quelques notes de piano qui éclairent « Ton retour ». Parce que c’est léger comme « Les mouettes ». Et puis c’est délicat comme l’amour qui peut s’étudier tel un « Cas d’étude », c’est beau comme douze oiseaux dans une forêt de pylônes électriques ..."
Imprimerie Nocturne
"Nicolas depuis un bail, fait des choses qui poignent. A un moment, faudrait que ça se sache à grande échelle."
Louise
"Si vous cherchez de la chaleur, allez sur son site et remplissez le formulaire de commande de son nouveau disque :
"douze oiseaux dans la forêt de pylônes électriques". (on notera le "douze oiseau", qui se prononce "doux oiseaux"...un poète subtil, je vous dis)"
Patruche Mercier
Ce « Douze oiseaux dans la forêt de pylônes électriques » recèle douze bijoux, nouilles en collier ou éclaboussures du soleil, images crues ou fantasmes effleurés.
Un bijou on vous dit."
Bernadette